Frédéric Pont

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Frédéric Pont, directeur général délégué, en charge des finances chez Awox, s’est prêté au jeu du questionnaire épicurien.
Le parcours de ce Montpelliérain d’origine est remarquable. Diplômé en Expertise-Comptable de l’Université de Montpellier, il a tout d’abord exercé dans les plus grands cabinets, avant de rejoindre le monde de l’entreprise dans des fonctions de Directeur Financier, initialement chez Smartcode Technologies qui a été par la suite vendu à la société Palm.
Lors du recentrage des activités de Palm aux Etats-Unis, Frédéric fait le choix de rester à Montpellier. Il crée sa propre société, spécialisée dans la vente par Internet de téléphonie mobile et d’ordinateurs portables, et développe son activité web dans 150 pays et dans plus de 30 langues ! L’entreprise a été même cotée en bourse en 2007.
Puis le « business-model » et les marchés ont évolué, les associés anglais reprennent la main, et Frédéric décide de rejoindre son ami de longue date, Alain Molinié, qui le sollicite pour le développement de l’entreprise Awox et ses objets connectés.
En 2014, ils introduisent la société en bourse et lèvent ainsi 25 millions d’euros. Un succès phénoménal pour l’entreprise qui vise le leadership en technologies SmartHome avec les 3 pôles majeurs que sont la lumière (ampoules connectées), le son (notamment avec le rachat de l’entreprise Cabasse) et la domotique (en cours de développement). Le chiffre d’affaire d’Awox est de 12 millions d’euros cette année, en croissance d’environ 20 %, le nombre de collaborateurs est de 70… Une des plus belles pépites montpelliéraines !
Aujourd’hui, Frédéric Pont, passionné de sport, notamment de judo, et marathonien reconnu, aime consacrer son temps libre à ses trois enfants, voyager et profiter des plaisirs de la vie et de la table. Sa phrase préférée ? « Le ciel est bleu ! » Carpe Diem !


Quel est votre plat préféré, ou celui avec lequel vous avez un affect particulier ?
J’en ai 2 ! Le civet de lièvre de ma mère et la bécasse à la ficelle de mon oncle. Deux recettes qui viennent des origines gersoises de ma mère et de ses frères.
Plats traditionnels ou nouvelle cuisine ?
Je dirais plat traditionnel, mais j’aime aussi découvrir de nouvelles saveurs. Il faut rester ouvert, car la cuisine évolue en permanence.
Y a-t-il un restaurant que vous rêvez de découvrir quelque part dans le monde ?
Je suis très surpris de Sébastien Bras, qui vient de sortir volontairement du Guide Michelin ! Étant amateur d’art contemporain, j’ai prévu un week-end autour du musée Soulages à Rodez, et ce sera l’occasion, je l’espère, de découvrir ce restaurant exceptionnel !
Si on ouvre votre frigo, qu’y trouvera-t-on ?
On trouve généralement du poulet, du poisson, de l’eau gazeuse en quantité et du parmesan sous toutes ses formes car j’aime beaucoup les pâtes !
Si vous deviez inviter au restaurant une personne qui vous est chère, où iriez-vous ?
Certainement chez Alexandre à Garons. Dans la région, le travail de Michel Kayzer est incontournable. Le Terminal#1, ou le Mazerand, aussi.
On vous propose de manger au fast-food. Acceptez-vous ?
Oui, à cause des enfants ! Mais juste pour leur faire plaisir !
Un pique-nique à la rivière, qu’emportez-vous ?
J’emporte de quoi faire une super salade : un peu de magret, ou du thon, du fromage… En tout cas, des produits frais ! Et un petit vin blanc frais ! Sans oublier, bien sûr, un peu d’eau gazeuse…
Puisque vous avez beaucoup voyagé, diriez-vous que la France est encore le pays de la gastronomie ?
Définitivement oui ! J’ai beaucoup voyagé en effet, mais la France reste au-dessus. Le luxe à la française, au-delà de la gastronomie, ce sont de grandes marques de maroquinerie, de grands hôtels avec de grands Chefs, un état d’esprit, une forme d’élégance, qui pour moi, est inimitable dans le monde !
Quel est votre meilleur souvenir en relation avec les restaurants ? Une rencontre ? Un lieu ? Un moment ? 
Un décor ?
Avec les enfants, le « Ciel de Paris » à la Tour Montparnasse. Le paysage est grandiose. Professionnellement, j’ai souvenir d’un déjeuner avec le conseil d’administration de Palm au « Jardin des sens » des frères Pourcel. Un moment exceptionnel !