Christine & Marc Goeminne La truffe de Saint-Jean-de-Buèges

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Depuis leur maison située dans le village de Saint-Jean-de-Buèges, Christine et Marc veillent sur leurs truffières. Dans la famille Goeminne, c’est une passion que l’on partage.
Dans la vallée de la Buèges, Christine cultive la vigne toute l’année mais aussi des chênes truffiers. Christine partage son activité avec la culture du champignon noir. « La truffe, c’est un apport financier direct sur les marchés », souligne-t-elle. « Au départ, j’ai d’abord fait tout autre chose. Je travaillais dans la banque. Puis j’ai eu envie de m’installer comme agricultrice. Ma famille possédait des vignes. J’ai donc repris l’exploitation. La truffe, j’y suis venue en découvrant qu’elle poussait sur mes terres. »

Du côté des producteurs - La truffe
Du côté des producteurs - La truffe

Dés lors, Christine travaille plus de 7 hectares répartis sur plusieurs parcelles. « La meilleure essence, ce sont les chênes », précise-t-elle. Néanmoins, qui dit chêne truffier ne dit pas forcément truffe. Pour Marc Goeminne, son mari et trésorier du syndicat des trufficulteurs de l’Hérault, c’est un peu cela la magie.
« Il y a une part de hasard. On ne sait jamais pourquoi un arbre va produire et un autre non. On ne connaît simplement que les facteurs favorables ». La culture de la truffe demande beaucoup de surveillance. Très aléatoire, elle est soumise aux caprices du temps et donc à un rendement très variable. « En réalité, on ne cultive pas la truffe, on entretient son environnement pour favoriser son apparition. » Cela veut dire assouplir la terre et gérer l’apport d’eau. Le choix du sol est déterminant. « Plus la terre sera légère et drainante, plus elle sera propice ».
 
Du côté des producteurs - La truffe
Du côté des producteurs - La truffe
Pendant trois mois, de décembre à mars environ, elle cave la truffe en compagnie de sa chienne, Maya. « S’il y a un vrai lien d’amour, le chien va faire cela pour faire plaisir à son maître, et en trouver le plus possible ».
Très prisée en cuisine, la truffe se décline à toutes les sauces. Les possibilités sont infinies. Christine et Marc recommandent cependant la simplicité. Râpés ou tranchés, 5 à 7 grammes par personne suffisent à valoriser un plat. Mais surtout « la truffe ne se cuit pas ».

PROPOS MARIE GINESTE
IMAGES © GUILHEM CANAL

Rue de la Séranne, 34380 Saint Jean-de-Buèges – 04 67 73 12 26

Vente directe :

  • Dimanche 14 janvier 2018 pour la 12e édition de la « Fête de la Truffe » à
    Saint-Geniès-des-Mourgues,
  • du 19 au 21 janvier 2018 à l’occasion du 25e « Week-end de la Truffe » à Uzès,
  • samedi 27 janvier 2018 pour la 2e « Fête de la Truffe » à Béziers,
  • dimanche 11 février 2018 pour la 23e « Journée Paysanne » à Saint-Jean de Buèges,
  • dimanche 18 février 2018 pour la 10e « Fête de la Truffe et du terroir » à Claret.