On a cuisiné…… Zoï SÉVÉRIN de la série culinaire de TF1

0
902

C’est dans la cuisine du VR à Vin, sous le regard bienveillant du chef Clément Gély, que nous avons rencontré Zoï Sévérin, le temps d’une recette gourmande. Au casting de la série culinaire de TF1, Ici Tout Commence, Zoï Sévérin possède une aura magnétique, une présence qui attire naturellement l’attention sans jamais la forcer. Avec une simplicité désarmante et un sourire qui ne quitte jamais ses lèvres, elle incarne ce mélange rare de légèreté et de sérieux. Pour nous, elle évoque avec spontanéité son goût pour la table et son parcours d’actrice.

Qui est Zoï Sévérin ?
J’ai 25 ans. Je suis comédienne. J’ai grandi dans un petit village à côté de Nantes qui s’appelle La Montagne. Mon père a toujours fait du théâtre. Il m’emmenait avec lui en tournée avec sa compagnie ou sur des festivals. J’ai complétement baigné dans ce milieu ! (Rires) Je n’ai jamais eu d’autres plans que celui d’être comédienne !

Quel est votre lien avec la gastronomie ?
J’ai toujours travaillé en restauration, dès l’âge de dix-sept ans. Mes parents sont de véritables épicuriens et, par extension, ma sœur et moi aussi. J’ai commencé dans un semi-gastro à côté de Nantes. J’ai été employée dans un petit bistrot de quartier, toujours sur la côte. Quand je suis arrivée à Paris, j’ai travaillé, en parallèle de mes cours de théâtre, dans un restaurant proche de l’Odéon. Je logeais dans une chambre de bonne, le vrai cliché parisien ! (Rires)

Depuis un peu plus de deux ans, vous incarnez le rôle de Jasmine dans Ici Tout Commence,
une série qui a pour thématique la gastronomie justement, heureux hasard ?
Cela a eu un attrait supplémentaire, c’est sûr ! Comme je vous le disais, dans ma famille, la cuisine c’est quelque chose de central. Les anniversaires, Noël, Pâques… On a toujours
fait de grandes tables, des repas qui durent des heures, c’est vraiment quelque chose que
l’on partage.

Parlez-nous de votre personnage…
Elle s’appelle Jasmine. Elle est bipolaire, mère tout en ayant abandonné son enfant quand elle est arrivée à l’Institut, et ses parents viennent d’une secte. Ce n’était pas le personnage le plus simple ! Mais très intéressant, car il est très éloigné de moi. Elle a beaucoup évolué depuis, elle est sous traitement, elle adore son enfant…

Vous devez quand même avoir certaines facilités, ayant travaillé dans la restauration…
Bien sûr, et même dans la vie, j’adore cuisiner. J’adore imaginer des recettes avec les fonds
de frigo et de placard. Parfois il y a des loupés ! (Rires)

Qu’est-ce que vous aimez dans la cuisine ?
Le fait que cela rassemble les personnes. J’aime tout le cérémonial autour, l’entrée, le plat, le fromage, le dessert… Récemment on a organisé justement une réunion de famille. J’ai enregistré le repas par accident avec mon téléphone. C’était un brouhaha constant. Mais je trouve cela tellement convivial ! Les mélanges de rires, de voix qui s’élèvent, le bruit des couverts…

Aimez-vous manger aussi ?
Évidemment ! (Rires) J’ai été longtemps assez traditionnelle dans mes choix. Mais récemment, j’ai découvert que j’étais intolérante au gluten. Je me suis tournée vers la cuisine asiatique qui correspond davantage au “régime” que je dois suivre. Je suis absolument fan de la cuisine thaïlandaise.

Quelle est votre cuisine préférée, finalement?
C’est celle de mon enfance. Un bon pot-au-feu, une belle quiche lorraine, un baba au
rhum. Et j’aime aussi les abats, de bons tripoux bien travaillés avec des carottes, des herbes aromatiques, c’est juste excellent. J’adore le foie de veau aussi.

 

Vous passez du temps dans la région, avez-vous exploré nos tables ?
J’ai un souvenir incroyable à La Réserve Rimbaud. C’est magnifique, ils sont adorables et en plus c’est excellent. Le dessert, je ne sais plus comment il s’appelait, mais c’était une sorte de fraisier, revisité, c’était exceptionnel. Toutes ces saveurs en même temps… j’ai une foule de souvenirs de gastronomie qui m’ont marquée… ce serait dur de choisir.

 

Essayez…
Peut-être en Polynésie. Nous avons beaucoup voyagé quand j’étais petite. C’est peut-être pour cette raison d’ailleurs aussi que j’aime goûter plein de choses, que je suis devenue curieuse. Nous sommes allés sur une île qui s’appelle Maupiti pour faire une randonnée de quatre heures. Le site était magnifique, mais il faisait environ 50°. C’était un enfer. Nous avons mangé dans un tout petit resto qui ne payait pas de mine, sur le bord de la route.
On nous a préparé un tartare de poisson, mais qui venait tout juste d’être pêché… le goût était incroyable, je n’ai jamais retrouvé cette saveur. J’avais douze ou treize ans.

Y a-t-il des expériences culinaires qui vous font envie ?
J’aimerais bien faire un sushi gastronomique. Même si cela me fait un peu peur parce que j’ai vu des vidéos sur Instagram où le poisson est découpé alors qu’il est encore vivant ! (Rires)

N’est-ce pas difficile de se faire plaisir quand on est épicurienne et intolérante au gluten ?
Je dirais que non, car finalement il y a de très nombreuses alternatives. Les chefs proposent de plus en plus de plats végétariens ou vegan et c’est très bien pour tout le monde. Et puis cela ne m’empêche pas de manger un bon bœuf bourguignon.

Avez-vous une madeleine de Proust ?
C’est un plat d’enfance, une recette que ma grand-mère me préparait à chaque fois que j’allais chez elle. C’est de la ratatouille maison, faite la veille, avec des côtes d’agneau cuites au sel. Il ne faut pas avoir de problèmes de tension ! (Rires) et que je passe du temps dans le Sud, à Saint-Laurent d’Aigouze. Je fais mes courses chez les commerçants du coin, je vais au marché, je cuisine des légumes de saison… Quand j’étais étudiante à Paris, c’était plus compliqué. Je ne me verrais pas être chef ; par contre, ouvrir un restaurant, cela fait partie des choses que j’aimerais bien faire dans ma vie. J’aime bien l’idée de créer un espace chaleureux où les gens pourraient se rencontrer, un lieu où il y
aurait des rencontres vraies.

Qu’est-ce qui vous fait envie en tant qu’actrice ?
Plein de choses ! Je suis assez ouverte, je n’ai pas d’idée fixe. Le cinéma, la télévision, le
théâtre… j’ai envie de tout jouer, je suis fan de comédies romantiques, de films d’aventures. J’aime beaucoup le cinéma de Cédric Klapisch ou de Wes Anderson. Je n’étais pas cinéphile jusqu’ici, je le deviens.

Un petit mot sur votre actualité ?
J’ai fait un court métrage pour le Nikon Film Festival avec deux amis, Pierre-Baptiste
Mazoyer et Manon Roger, avec lesquels je travaille sur différents projets. Il est déjà en
course, nous faisons partie des 50 soutenus actuellement sur 2 700 ! Nous sommes hyper
contents. Et puis c’était cool aussi d’écrire, j’aime raconter des histoires en les jouant, en
les écrivant.