Monaco et Monte-Carlo sont des noms connus dans le monde entier. Depuis des décennies, la petite Principauté, posée au bord de la Méditerranée, au cœur de la mythique Riviera française, fait rêver. Mais ces rêves, comme souvent, masquent la réalité d’un pays plus surprenant, plus divers et plus innovant qu’on ne le croit.
Depuis 150 ans, Monaco est une terre d’accueil pour les voyageurs les plus exigeants. Ce pays lové entre mer et montagne cultive parfaitement ce savant mélange d’une destination qui se réinvente, tout en restant fidèle aux éléments qui en font son ADN. Forte d’une offre étoffée au fil des décennies, alliant aussi bien des concepts innovants que des établissements historiques de renommée internationale, la Principauté propose de vivre des expériences uniques et perpétue l’excellence.
Spas cocooning ou weekend en famille, escapade romantique ou délices gastronomiques, c’est sur ces deux kilomètres carrés que se concrétisent les envies les plus éclectiques… et celles dont nous avons le plus besoin à l’heure où les expériences hédonistes se raréfient. Car si Monaco est petit par la taille, les inspirations possibles sur ce territoire n’en sont pas moins nombreuses.
Entre la densité inédite de restaurants étoilés Michelin, les évènements prestigieux se déroulant tout au long de l’année ou encore les nombreux havres de paix disséminés au sein de ses établissements hôteliers, la Principauté n’est pas en reste. Mais Monaco, c’est aussi des lieux de restauration où l’on peut déguster des spécialités locales au comptoir, des espaces où l’on se détend en famille là où bat le cœur de la ville ainsi que du shopping pour toutes et tous, où grands et petits s’y retrouveront. Ces derniers pourront d’ailleurs s’émerveiller de concert face aux aquariums du musée Océanographique, flâner au cœur des nombreux jardins de la Principauté ou bien profiter de la collection de voitures de S.A.S. le Prince de Monaco.
Si la Principauté continue tout à la fois de fasciner et de divertir, elle s’applique également à devenir une référence en matière de tourisme responsable. Engagé sur le front de la lutte contre le dérèglement climatique et la protection des océans depuis plusieurs décennies et encore plus l’avènement de S.A.S. le Prince Albert II en 2005, Monaco met en place des actions respectant l’environnement. Cela passe par une politique d’État globale, à travers une approche incluant l’ensemble des acteurs du tourisme local, des restaurateurs aux hôteliers.
LA GASTRONOMIE MONÉGASQUE : UNE CUISINE DU SOLEIL À LA RICHE HISTOIRE
Barbagiuan, pissaladière, stockfish, fougasse… La gastronomie monégasque propose de nombreux plats typiques aux saveurs méditerranéennes. Elle a été souvent rebaptisée par les grands chefs “cuisine du soleil”. Inspirée par les saveurs provençales et italiennes, la gastronomie monégasque offre une grande diversité de plats à base d’huile d’olive et de condiments, mais aussi de légumes, poissons et fruits de mer. Vendues au marché de Monaco, les spécialités sont également appréciées par des toques étoilées comme Alain Ducasse.
La spécialité culinaire incontournable de Monaco est le Barbagiuan. Il s’agit d’un petit chausson ou gros ravioli garni de farce et frit dans l’huile. La farce est composée de feuilles de blettes ou d’épinards (de courge l’hiver), de riz, de poireaux et d’oignons. Les recettes varient selon les traditions familiales, mais la légende à l’origine de ce met est, elle, bien installée. Son créateur serait un certain
M. Jean, qui aurait décidé de faire frire les raviolis de blettes qu’il allait servir. D’où le nom “Barba Juan”, soit “Oncle Jean” en langue monégasque…
Autre grande particularité culinaire : le Stockfisch à la monégasque (estocaficada). Depuis le XIIe siècle, la consommation de morue séchée, à l’origine scandinave, s’est répandue dans toute l’Europe. Dans la région, les Vikings la troquaient contre des agrumes… Le stockfish est un ragoût de morue séchée réhydratée à l’huile d’olive, d’oignon, d’ail, d’olives noires, d’aromates (romarin, sarriette), arrosée de vin blanc.
UNE GRANDE PARTIE DES RECETTES TYPIQUEMENT MONÉGASQUES ATTACHE UNE ATTENTION PARTICULIÈRE AUX PRODUITS DE LA MER.
Située entre l’Italie, le Sud de la France et la mer Méditerranée, la gastronomie monégasque a retravaillé certains mets : les gambas au pastis, les sardines farcies, ou encore les morues rôties à la sauce tomate. Aujourd’hui s’ajoutent des huitres… néesà Monaco. Les“Perlesde Monte-Carlo” viennent de l’écloserie du quartier de Fontvieille, située au pied du Rocher.
Au marché de la place d’Armes de Monaco, on peut déguster une autre institution de la région : la socca. Cette préparation à base de farine de pois chiche et d’huile d’olive est idéalement cuite au four au feu de bois, dans une grande plaque ronde en cuivre étamé. Elle peut se déguster sur le pouce, en flânant, aussi bien qu’attablé, à l’instar de la pissaladière, une spécialité à base de pâte à pain, oignons, pissalat ou anchois, tomates, huile d’olive et petites olives noires de Nice. Cette recette serait inspirée, elle, de la piscialandrea de la cuisine ligurienne du XIVe siècle, de la province d’Imperia en Ligurie.
CÔTÉ DESSERTS, LA FOUGASSE EST UN CLASSIQUE DE LA GASTRONOMIE MONÉGASQUE.
Cette galette est décorée aux couleurs du drapeau monégasque grâce à des grains d’anis dragéifiés rouge et blanc. Ce met de fête est emblématique à Monaco et a notamment été servi lors de deux événements importants.
Pour accompagner ces mets, les Monégasques apprécient certains breuvages traditionnels comme la liqueur d’oranges amères.
La Distillerie de Monaco en fabrique une de manière artisanale avec les oranges qui poussent sur le territoire monégasque. Elle confectionne également un digestif avec les fruits de l’arbre national de Monaco, la caroube.
Merci au site web de la Direction du Tourisme et des Congrès www.visitmonaco.com qui vous permettra d’organiser au mieux votre séjour. Merci également au site www.monaconow.com média consacré à l’innovation, à l’environnement, à la culture, au sport, à l’économie et aux événements qui font l’actualité de Monaco.
